Hotchkiss "Anjou" 1951

Une plaquette publicitaire dans laquelle le crayon de l'artiste donne librement du volume à la bestiole !

La passagère et son enfant semblent perdus sur la banquette arrière. 

Heureuse époque où l'artiste pouvait enjoliver la réalité, il n'y avait pas de procès en vue car en fait, personne n'était dupe, non ?

Hydravions en Bourgogne

Mis en service par Imperial Airways, les hydravions Short Class "C" devaient assurer les liaisons aériennes entre la Grande-Bretagne et son empire d'Orient et d'Extrême-Orient.

Voir la remarquable monographie par Jean-Louis BLENEAU http://richard.ferriere.free.fr/bleneau/bleneau.html

http://www.airwaveyachts.com.au/Aircraft/c_class.html

Une escale optionnelle avec possibilité de ravitaillement était proposée à Mâcon sur le plan d'eau de la Saône, sur la route de Southampton à Marseille puis Alexandrie.

Ces cartes postales ne sont pas datées, mais notées "MACON - Aéro-Gare" (magie des mots ronflants, les infrastructures ne suivaient guère)

On peut penser qu'il s'agit des toutes premières visites (inauguration ?) de ces appareils, vu la foule de badauds qu'ils attirent, donc vraisemblablement hiver 1937, lors des premières rotations.

La ligne fut endeuillée dès le 24 Mars 1937 par le crash du "Capricornus" G-ADVA à Ouroux, à 20km de là seulement.

http://r.sangouard.free.fr/pagesOuroux/Ougrim41.php

Ce dernier cliché de mauvaise qualité pris par Jean Boivin II ne permet pas d'identifier l'appareil (G-AE??), mais il est daté avec précision du 2 décembre 1939.

1ère Division Blindée - Fin 1944

Brochure publiée par le "Service de Propagande 1ère Armée Française " format 14 x 24.8 cm

Bombardement Le Creusot 19-20 juin 1943

La ville et l'usine Schneider du Creusot furent bombardés une seconde fois par l'aviation alliée dans la nuit du 19 au 20 juin 1943 (nuit la plus courte de l'année)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Creusot

http://www.lejsl.com/edition-du-creusot/2011/08/11/1943-le-bombardement-de-la-rue-de-nolay

Les documents ci-dessous sont extraits d'une brochure d'époque, sans mention d'éditeur.

La propagande lourde s'y fait parfois plus subtile, comme dans ce cliché de dernière de couverture où l'on voit de pauvres gens quitter la ville avec leurs sommiers et leurs maigres biens. Sous-entendu ayant donc perdu leur maison détruite par les "Anglais", alors qu'en arrière-plan se dresse l'usine, apparemment intacte. (Mais quelle est la date du cliché?)

Pour le lecteur les alliés passent donc, au mieux pour des maladroits, au pire des assassins.

Le dernier cliché, pris par Jean Boivin II le 29 juin, montre que l'usine a bien été touchée.

Le train du SIPEG, "Service interministériel de protection contre les évènements de guerre" 

http://www.ina.fr/video/AFE86001987

Notée "Usine bombardée, 29 juin 1943"

Comment perdre une bataille ?(1940)

Ma contribution en images au livre éponyme de Sir Alistair Horne, publié en 1969

Réponse : l'alcool et les femmes !

Pendant ce temps là, de l'autre côté du Rhin, c'était une autre musique...

Cinémonde n°581, 20 Décembre 1939

Cinémonde - Décembre 1938

Auto-Union, Borgward, Henschel, etc

Publicités de 1940 -1943

Signal n°1, janvier 1941

Signal n°16, novembre 1940

Publicité pour des "instruments destinés à l'armée" selon le texte. Quelle délicatesse pour qualifier un obusier de 150 qui avait pilonné les troupes françaises 6 mois auparavant.

Revue non identifiée Mai 1941

Revue non identifiée Mai 1941

Signal n°3, février 1943

Signal n°9, mai 1943

Destructions 1944

Le pont sur la Dheune, en sortie du village de Saint-Léger-sur-Dheune, sur l'axe routier Autun/Chalon-sur-Saône. 

Construit en 1713, détruit par les troupes allemandes en retraite en cet automne 1944.

Extrait carte Michelin n°69, édition 1942

11 septembre 1944

 Les tuiles des bâtiments proches ont été soufflées par l'explosion

De nos jours, par Street View

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Un autre pont, non identifié celui-ci, mais de la même période et de la même région.Il s'agit d'un passage au-dessus d'un canal, vu les traces d'usures laissées sur les montants en pierre par les câbles de traction des péniches.

Le tablier métallique pouvait supporter une voie ferrée, mais cela n'est pas certain.